Pas un mois ne passe sans que l'association de promotion de la halle aux veaux de Saint-Laurent-de-Chamousset n'organise une opération destinée à rendre plus visible ou plus attractif l'équipement inauguré en novembre 2008. Mais le chemin à parcourir est encore long, tant pour sensibiliser les éleveurs du cru et les inciter à amener leurs bêtes au marché du lundi matin, que pour faire savoir au grand public que ce bâtiment est à la pointe de son domaine en France. 1 Le bilan 2014 se présente bien pour le 6 e marché de France. 52 marchés adhèrent à la Fédération française des marchés de bétail vif. On est le 6 e marché de France. Il y en a beaucoup, mais des plus petits que nous », a précisé le président de l'association, Roger Goubier, lors de l'assemblée générale, lundi. Le bilan 2014 se présente sous de bons auspices. On a de très bons marchés de fin d'année. Par rapport à 2013, on va finir un peu au dessus. » Au total, ce sont veaux qui auront été apportés à la vente par les éleveurs, et presque autant de bêtes du côté du marché entre négociants. Depuis la rentrée, les jeunes veaux apportés doivent avoir plus de 14 jours, contre huit auparavant. Toujours à la rentrée, le lieu a vu son agrément sanitaire renouvelé pour une période de cinq ans. Il y avait eu un contrôle de trois agents ministériels. Le rapport arrivé le 8 septembre ne relève aucune anomalie », a précisé Roger Goubier. 2 Allier discipline et souplesse pour un fonctionnement optimal. Pas de quoi se reposer sur ses lauriers toutefois, notamment s'agissant du déroulement du marché chaque lundi. Le marché, pour qu'il puisse tourner, il faut de la discipline, tout en étant souple. Les marchés qui vont à la dérive, on sait comment ça se finit », a mis en garde le responsable. D'autant que les marchés sont l'une des têtes de gondoles de l'élevage, des places modernes au service de la filière ». L'identité de chaque bête est enregistrée en début et fin de chaque marché et les mouvements sont transmis à une base de donnée nationale. La halle est nettoyée et désinfectée après chaque marché, et les cotations sont des références de prix offertes à toute la filière. 3 Motiver un peu plus les producteurs les plus proches. Parmi les axes d'amélioration, l'association souhaite inciter un plus grand nombre d'éleveurs, des jeunes surtout, à apporter leurs bestiaux. Il y a des apporteurs de toute la région. Une commune comme Aveize, ils sont 100 % d'apporteurs. Essertines-en-Donzy aussi. C'est dans notre canton qu'on est les moins forts. À Villechenève, il doit y avoir deux apporteurs. Haute-Rivoire, pareil. Il faudrait lancer un appel à la communauté de communes. Le bâtiment est communautaire […]. Il y a des apporteurs qui viennent de loin. C'est qu'ils trouvent un plus sur notre marché, sinon, ils ne viendraient pas. » Hypothèse confirmée par un éleveur de Saint-Marcel-de-Félines, qui apporte ses bêtes à Saint-Laurent depuis son installation, il y a trente ans. On arrive bien à valoriser nos bêtes. Il y a une bonne convivialité. On fait des comparaisons. Il y a un bon marché, il faut essayer de le conserver et de le développer. Même entre les négociants, ça se passe bien », a-t-il indiqué. Seul bémol formulé par un éleveur de Saint-Symphorien-sur-Coise, c'est dommage qu'il n'y ait pas plus de jeunes ». 4 Attirer les jeunes coûte que coûte. Autre point sensible la place laissée aux éleveurs observateurs. Pour le maire de Saint-Laurent, Pierre Varliette, le marché aux veaux est un élément moteur de la vie économique de Saint-Laurent-de-Chamousset, mais aussi du canton, mais aussi des Monts du Lyonnais. C'est notre économie, c'est le revenu des agriculteurs, il faut que tout le monde en prenne conscience. C'est facile de venir de temps en temps voir comment ça se vend et vendre à la ferme derrière, mais ce n'est pas comme ça que ça marche. Il faut amener son veau au marché, c'est important ». Et les responsables présents de concéder qu'à l'heure des circuits courts, le marché aux veaux en est l'une des incarnations les plus évidentes. Pour le conseiller général Bernard Chaverot, il s'agit surtout de promouvoir le fait que le marché permet d'avoir une cotation ». L'élu estime aussi que des choses sont possibles pour attirer les jeunes trop occupés sur les exploitations. Il y a des retraités qui sont contents de vendre pour des jeunes qui n'ont pas le temps. Ça se fait et c'est peut-être quelque chose qu'il faut encourager ». Une manière de faire vivre plus encore un outil auquel les éleveurs sont attachés. C'est beau quand la halle est pleine, ça fait au chaud au cœur », confiait l'un d'entre eux au terme de l'assemblée générale. Vicken

Saint-Laurent-de-Chamousset. 4 jours de fête sur la place du marché. La traditionnelle vogue de Saint-Laurent s’est achevée dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 juillet sur la place du marché, après quatre jours de festivités. Les jeunes des classes en 3 et 4, épaulés par les parents, ont assuré une organisation de qualité un bal chaque soir sans aucune anicroche. Le point d’orgue de la fête a été le 14 juillet. La dégustation de pieds de cochons, le concert de la banda l’Étincelle, la fête foraine et l’incontournable feu d’artifice ont drainé la foule des grands jours. Sans aucun doute, cette fête de village a été une réussite.

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